Le Merle Blanc, Brest Présentation du quartier |
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Le Merle Blanc, lieu dont nul ne sait avec certitude d'où vient le nom, était autrefois un hameau ou un village, perché à flanc de colline à moins de 1 km des fortifications de la ville de Brest. Il était riverain de la rade jusqu'à ce qu'il en soit séparé, dans les années 1860, par le remblaiement du rivage et la construction du Port de Commerce (voir ci-dessous le plan du centre-ville). À la même époque, la voie du nouveau chemin de fer Paris-Brest coupait le quartier, au nord, de la ville nouvelle (dite l'Annexion), où se développaient alors les faubourgs de Saint Michel et de Saint Martin. Très proche du centre ville, le quartier n'y est, aujourd'hui encore, directement relié que par des voies piétonnières : une passerelle au-dessus de la voie ferrée, menant vers Saint Michel, et un sentier longeant au sud la voie ferrée sur environ 500 m, menant vers la gare et offrant un superbe panorama sur la rade et le port. Ce Sentier du Merle Blanc (en tirets verts sur le plan ci-dessous) est d'ailleurs inclus dans des itinéraires balisés de petite et de grande randonnée. En partie piétonnier lui-même, le quartier n'est par ailleurs desservi que par deux rues étroites où la circulation et le stationnement sont difficiles (rue du Merle Blanc au nord, rue Poullic al Lor au sud). Sans doute cet isolement relatif a-t-il contribué à le préserver. Il n'est malheureusement pas pour autant à l'abri de certaines incivilités, ni de la survenue inopinée de dégâts d'origine plus ou moins naturelle. |
Pour un plan précis du quartier et une visite en images, cliquer ci-dessus sur son nom, sur son emplacement (en vert) ou sur la flèche. En tirets rouges, le tracé approximatif du rivage, dominé par de hautes falaises, avant son remblaiement pour la construction du Port de Commerce. En tirets bleus, l'emplacement des anciennes fortifications, limite de la ville jusque vers le milieu du 19ème siècle. Au début des années 2000, ce tracé était rappelé à la peinture bleue sur les trottoirs.
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Situé entre la gare et une usine à gaz aujourd'hui disparue, le quartier a longtemps compté parmi ses habitants une forte proportion de cheminots et de gaziers. Il eut aussi des résidents célèbres, comme le Commandant Jean Charcot, pionnier avec son "Pourquoi Pas ?" de l'océanographie polaire, ou l'écrivain Louis Farigoul, plus connu sous son pseudonyme de Jules Romain, à l'époque où il était jeune professeur de philosophie au Lycée de Brest. Un autre habitant du Merle Blanc, à la renommée plus locale, fut Louis Delourmel, bibliothécaire et archiviste de la Ville de Brest, auteur d'une "Histoire anecdotique de Brest à travers les rues" parue en 1923. |
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